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Retour sur la SSRI: de belles découvertes autour du conte!

11 novembre 2019

Dans le cadre de la Semaine sherbrookoise des rencontres interculturelles (SSRI), le Mhist – Musée d’histoire de Sherbrooke  a proposé deux activités gratuites rendues possibles grâce à une superbe collaboration avec la Maison des arts de la parole.

Souvent associé aux enfants, il existe également tout un monde de contes destinés à des publics plus âgés, où peuvent notamment se retrouver la poésie, la philosophie, des prises de position ou de la dérision. Les activités Des contes d’ici et d’ailleurs. L’art du conte, pour toute la famille (3 novembre) ainsi que D’histoires et d’oralité (7 novembre) ont permis de mettre en valeur l’art de conter, lequel est un travail à la fois physique, langagier, créatif et artistique, axé sur l’oralité.

Le dimanche 3 novembre, une quinzaine de personnes sont venues découvrir quatre contes destinés aux enfants. Ces derniers, âgés entre 1 et 9 ans, ont été fascinés par les histoires de Marie Lupien-Durocher. Accompagnée de sa harpe, la conteuse a fait vivre avec ses mots la genèse de l’île rocher de la rivière Saint-François, l’origine des flocons de neige taillés à même d’immenses boules de glace à la tombée des nuages, l’implication d’une petite souris dans la cueillette d’un gigantesque manioc ainsi que l’histoire d’un petit garçon africain qui n’avait pas peur des sorcières…

Le jeudi 7 novembre, c’était au tour des « grands » de se laisser charmer par l’art du conte. À la cinquantaine de personnes présentes, Marie Lupien-Durocher a alors présenté une version peu connue de la légende de Mena Sen ainsi que deux autres contes issus du Moyen-Orient et de l’Europe. Par la suite, la conteuse a abordé un peu le métier de conteur ainsi que le caractère vaste de la littérature orale, laquelle englobe notamment les légendes, les contes, les comptines et les jeux de mains. Les participants ont également été invités à partager des contes de leur enfance et de leur pays d’origine. De cette échange riche en découvertes est ressorti un constat : les contes se retrouvent dans toutes les cultures depuis des millénaires et l’essence même de plusieurs se retrouve dans des centaines de versions, adaptées aux différentes époques et cultures. Un exemple ? En plus de celles des frères Grimm et de Disney, il existerait plusieurs centaines de versions de Cendrillon ; le prince recherchant tantôt la propriétaire d’une pantoufle de verre (Europe) ou d’une sandale abandonnée (Asie), tantôt celle d’un anneau de nez (Inde)…

En terminant, le Mhist tient à souligner l’appui financier de la Ville de Sherbrooke, par l’entremise d’une entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec, dans la mise en valeur du patrimoine immatériel sherbrookois. Les activités proposées dans le cadre de la SSRI permettaient de souligner le savoir-faire de la Maison des arts de la parole ainsi que la légende de Mena Sen, deux éléments distinctifs de notre patrimoine immatériel local.

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