Une nouvelle base de données pour les chercheurs

Le Mhist – Musée d’histoire de Sherbrooke est fier d’annoncer la mise en ligne d’une toute nouvelle base de données  https://mhist.zetcom.net/fr accessible directement par l’entremise de son site Internet.

« L’équipe du musée travaille depuis près de deux ans pour moderniser la base de données de ses archives et, surtout, pour rendre accessible le patrimoine local. C’est tout un travail de trouver et de développer un outil qui permet à la fois de garder les droits des images, d’être facile d’accès et d’offrir un panier d’achat pour les chercheurs », évoque le directeur général du Mhist, David Lacoste.

Les spécialistes de base de données muséales sont rares. Le musée s’est donc tourné vers l’entreprise européenne Zetcom pour développer un outil qui permettra à la fois de faciliter le travail du personnel du Mhist, de fureter en ligne et de précommander des droits pour l’utilisation de photographies.

« Zetcom a une réputation enviable et une relation d’affaires avec plusieurs clients européens, ils viennent notamment de renouveler leur entente avec le Musée du Louvre. Les besoins muséaux, qu’ils soient internes ou externes, se ressemblent, à des échelles variables évidemment ! Ils ont dû s’adapter… et nous aussi, surtout après avoir travaillé pendant plus de 15 ans avec le même logiciel. Tout au long du processus, nous avions comme objectif principal de simplifier l’accès pour les chercheurs », renchérie David Lacoste.

Les curieux et les amateurs d’histoire seront satisfaits avec ce nouvel outil. Le visuel est plus moderne, certes, mais l’attrait principal est que le Mhist pourra en bonifier le contenu, ce qui était rendu impossible dû à la désuétude de l’ancienne base de données.

« Nous conservons ces archives pour montrer notre histoire, pour que les gens y aient accès. Nous avons plus de 500 fonds d’archives dans notre collection et seulement une infime partie se trouve en ligne. Présentement, un total de près de 40 000 fiches de documents d’archives sont consultables, dont près de 22 000 documents iconographiques. Avec ce nouvel outil en main, nous pourrons bonifier ce nombre, notamment en ajoutant des fiches de documents photographiques, de documents textuels et, éventuellement, des objets de la collection », mentionne Vicky Shank, conservatrice du Mhist.

Pour les gens intéressés, le Mhist offrira, le 28 septembre 2024 (dans le cadre des Journées de la culture) une formation pour les chercheurs.

Ce projet a été rendu possible grâce à la collaboration financière de Patrimoine Canada et de 0/1 Hub numérique.