À l’approche des fêtes de Noël et de fin d’année, le désir de « faire sa part » pour aider les plus démunis se fait plus fort. Au fil du temps, plusieurs organismes et comités sherbrookois mettent sur pied des activités qui permettent d’offrir un peu de réconfort aux personnes hospitalisées, institutionnalisées, ou encore aux familles dans le besoin. Certaines de ces initiatives ont évolué, mais sont toujours d’actualité.
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La gorge de la rivière Magog est située au cœur du vieux Sherbrooke. Mais il n’y a pas que sa position géographique qui est centrale : elle est en effet la pierre d’assise du développement du hameau, dès sa fondation, puis celle de la vocation industrielle que connaît Sherbrooke durant un siècle.
La transition d’un monde agricole à une société d’artisans en phase préindustrielle au cours des années 1830 rend indispensable la mise sur pied d’un marché public à Sherbrooke (1837). Rapidement, les installations ne suffisent plus et un nouveau marché est aménagé à l’extrémité nord de la rue Wellington en 1859. Il y reste jusqu’en 1900, puis passe le flambeau au marché Lansdowne lequel sera un lieu socio-économique majeur à Sherbrooke durant plus d’un demi- siècle.
À l’aube des années 1930, plusieurs craignent l’effet pernicieux des semaines d’oisiveté, durant l’été, sur la jeunesse des classes populaires. Inspirée par ce qui se passe aux États-Unis et dans le Canada anglais depuis plus de deux décennies, l’élite franco-catholique s’intéresse de plus en plus, au cours des années 1920 et 1930, à l’organisation d’activités physiques et morales supervisées
Dans la région sherbrookoise, le petit lac Magog devient, dans les années 1880, un lieu de villégiature très prisé par la bourgeoisie francophone : plusieurs familles y bâtissent un chalet plus ou moins cossu. L’alternative d’un hôtel pour satisfaire les vacanciers de passage devient rapidement essentiel : l’hôtel Gosselin ouvre ses portes en 1893. Il devient le Lake Park Hotel en 1912.
Malgré le déclin de la fréquentation des églises depuis trois décennies et la fermeture de certaines, un grand nombre de ces lieux de cultes, presqu’exclusivement protestants et catholiques, font toujours partie du paysage urbain sherbrookois. Quatre églises se font ici porte-parole de l’histoire et des coutumes religieuses de la ville de Sherbrooke.
Durant près d’un siècle, la disposition géographique des hôtels est fortement liée à leur proximité avec les gares. Des 13 hôtels que compte Sherbrooke en 1920, 10 se situent dans un rayon de 550 mètres de la gare du centre-ville et 2 sont installés aux abords de la gare de la rue Minto. Seul le Magog House est situé à un peu plus d’un kilomètre de la gare.
« Une visite à Sherbrooke, si brève soit-elle, vous convaincra de l’hospitalité de sa population et des richesses panoramiques exceptionnelles que renferme sa région ».
Alors que les femmes obtiennent le droit de vote à travers le Canada à partir de 1916 (Manitoba), les Québécoises espèrent toujours, vingt ans plus tard, un dénouement en leur faveur pour l’égalité politique provinciale.
Le développement urbain d’une ville est profondément marqué par son déploiement industriel, et Sherbrooke n’est pas une exception en la matière.